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Un collectif estime que le groupe Match, qui détient notamment Tinder, a comme objectif de rendre dépendants les utilisateurs. Le groupe de plaignants estime également que les applications de rencontre ont altéré la vie sociale.
Le 14 février dernier, soit le jour de la Saint-Valentin, un collectif de 6 personnes venant des quatre coins des États-Unis ont attaqué en justice le groupe Match qui détient notamment Tinder, Hinge ou encore The League.
Au travers d’un document juridique, les plaignants accusent Match de mettre en œuvre un « modèle commercial prédateur » qui aurait comme objectif de rendre dépendant les utilisateurs. Il est également indiqué que le groupe « Match conçoit intentionnellement des plateformes avec des fonctionnalités addictives et semblables à celle d’un jeu ».
Pour appuyer leurs dires, les plaignants mettent en avant les différents abonnements proposés aux utilisateurs. En payant une certaine somme, ces abonnements permettent notamment de bénéficier de « likes » infini ou de voir certains profils cachés. Le mode de fonctionnement de Tinder ou Hinge pousserait donc les utilisateurs à payer pour ressentir une « dose de dopamine ».
Par ailleurs, le collectif de plaignants estime que les applications de rencontre ont « altéré la vie sociale ». Ceux-ci estiment qu’ « un millénaire de rencontres traditionnelles a été remplacé par la technologie », et que les ”swipes” à droite ou à gauche ne peuvent pas remplacer une vraie discussion avec un inconnu.
Enfin, les plaignants accusent Hinge de publicité mensongère. Pour cause, l’application explique à propos d’elle-même qu’elle est « destinée à être supprimée », dans le sens où les utilisateurs y trouveront plus que surement l’amour de leur vie. Mais, selon les plaignants, l’objectif de Hinge serait que ses utilisateurs ne trouvent pas l’amour et qu’ils continuent donc à utiliser l’application.
Pour l’instant, le groupe Match n’a pas répondu à cette attaque en justice. Dans tous les cas, les plaintes contre des géants du numérique se sont multipliées ces derniers temps. Récemment, des abonnés à Prime Video ont attaqué en justice la plateforme de streaming suite à l’augmentation de ses prix.
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