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L’application de rencontres Tinder a promis d’expliquer à ses utilisateurs pourquoi ils paient des tarifs différents dans l’Union européenne pour le même service, a assuré jeudi la Commission européenne.
Celle-ci a précisé avoir ouvert une enquête en juillet 2022 à la suite de plaintes déposées en Suède et aux Pays-Bas. Les autorités de la consommation dans ces pays ont alors établi que « Tinder appliquait des prix personnalisés sans en informer les consommateurs, ce qui est contraire aux lois de la consommation dans l’UE », a précisé la Commission dans un communiqué.
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Une étude en 2022 en Suède a ainsi montré que Tinder appliquait 36 tarifs différents, certains utilisateurs payant l’équivalent de trois dollars alors que d’autres étaient contraints de payer jusqu’à 36 dollars pour le même service.
Discrimination tarifaire en fonction de l’âge
Et jusqu’à avril 2022, les jeunes utilisateurs se voyaient souvent offrir un service premium alors que les plus âgés devaient payer des tarifs plus élevés.
Après des discussions avec la Commission européenne, suite à l’ouverture de son enquête, Tinder a promis d’ici mi-avril d’informer clairement ses utilisateurs s’il devait mettre en place des tarifs différents selon l’âge.
Tinder, basé en Californie, est une filiale du groupe texan Match Group, qui comprend également d’autres sites de rencontres dans le monde comme Hinge, Meetic, OKCupid et Plenty of Fish.
Match Group revendique pour Tinder quelque dix millions d’utilisateurs payants dans le monde, mais ce nombre est en baisse régulière.
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