Tinder aussi addictif qu’un réseau social ? Meilleur site de rencontre en 2024 entre adulte

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Tinder énerve certains de ses utilisateurs et cette fois-ci pas parce qu’ils galèrent à trouver l’amour ou que leur plan d’un soir les ont ghosté. Non. 6 Américains ont décidé de porter plainte contre Match, la maison mère de Tinder, pour une raison spécifique : ils l’accusent de concevoir des applications addictives qui ne sont là que pour générer du profit et non pour aider leurs utilisateurs à trouver l’amour.

Ils disent notamment que Match fait donc de la publicité mensongère et qu’ils escroquent même leurs utilisateurs avec leurs offres premium censées les aider. En gros, ce sont 6 utilisateurs manifestement pas contents d’avoir raqué une blinde pour choper sur Tinder… Et qui ont été déçu du résultat. Je pense qu’il y en a beaucoup dans ce cas. Si les appli de dating étaient une science exacte, ça se saurait.

Mais ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est le côté addictif qui est reproché à Tinder et ses comparses. Dans la plainte, il est dit que Match emploie des fonctionnalités semblables à des techniques de jeux… Qui transforment ses utilisateurs en parieurs compulsifs à la recherche de récompense et de dopamine. L’application est accusée de fonctionner sur le même système qu’un casino par exemple ou que des jeux en ligne, ce qui peut donc rendre les personnes accro, et devenir dangereux à force.

Le but est quand même de passer un bon moment donc tout est calculé dans ce sens. Le fait de swiper et de mettre un cœur quand on like quelqu’un… De mettre des photos, des bios, des vidéos… De matcher… Effectivement, ça ressemble à un jeu. On est content quand on gagne, donc quand on match, et triste quand on perd donc quand on ne match pas. Et on a envie de recommencer derrière. C’est un cercle sans fin poussé par un algorithme qui calcule tout. Et c’est là où ça peut effectivement avoir des répercussions négatives. Car on parle souvent de l’addiction aux réseaux sociaux, à quel point ils impactent notre santé mentale, que les entreprises à qui ils appartiennent ont une grande part de responsabilité. Plusieurs plaintes contre Meta, X ou Tiktok ont déjà été déposées à ce sujet.

Mais pour les applications de rencontre, on est encore sur une zone grise. Car d’un côté on ne peut pas s’étonner qu’elles capitalisent sur notre recherche de l’amour pour faire des bénéfices… Ça semble logique même… Mais de l’autre côté, on peut effectivement leur reprocher de ne pas tenir leurs promesses et de profiter de la faiblesse de certaines personnes seules et vulnérables.

C’est le jeu comme beaucoup disent. Mais un jeu a normalement une fin et un gagnant, ce qui n’est pas forcément le cas sur les applications de dating. Et beaucoup de témoignages sur les réseaux parlent de cette addiction à ses applis et à quel point c’est difficile de s’en sortir. Ça porte même un nom “The Swiping Syndrome”, le syndrome du swipe. Cette obsession que les utilisateurs ont avec ce geste qui fait une virgule vers la droite ou la gauche. Un geste qui devient machinal, presque obsessionnel en un sens.

D’ailleurs pour certains, il a déjà eu des conséquences désastreuses. Un jeune homme anglais s’était par exemple fait interner car il était devenu accro aux swipes. Il pouvait swiper plus de 500 profils par jour sur les applications de dating. 
Alors, c’est un cas extrême, et il ne devait pas être très équilibré psychologiquement à la base… Mais quand même, il faut le prendre un compte. Car plus qu’un geste, les utilisateurs cherchent surtout une forme de validation auprès des autres sur ses applications de rencontre. Ils veulent ressentir qu’ils sont aimés pour le physique qu’ils présentent virtuellement ou la bio marrante qu’ils ont écrite. On ne connaît personne, mais on a envie que tout le monde nous connaisse.

Une étude de 2016 est souvent citée à ce sujet. Elle a été réalisée par des associations de psychologues américains qui disent que les utilisateurs de Tinder auraient une plus faible estime d’eux-mêmes et davantage de problèmes d’image corporelle que les non-utilisateurs. Et on parle d’une étude qui date de quasiment 10 ans. Donc imaginez aujourd’hui avec la multiplication des applis et des utilisateurs. Ca doit être encore pire. C’est d’ailleurs l’un des arguments utilisé par les avocats des 6 plaintifs américains. Ils disent que Tinder est devenu un jeu dangereux qui entraine de l’addiction, de la solitude, de l’anxiété et de la dépression. Et ce n’est pas les dernières études qui vont dire le contraire. En 2023, 83% des utilisateurs européens des applis de rencontre se sont dits insatisfaits. Et l’étude a elle-même été menée par Once… une appli de rencontre.

Ça montre que l’allégresse des débuts est en train de laisser place à une grande méfiance envers ses applis. Il va falloir peut être songé à d’autres solutions pour booster son égo ou réparer son cœur brisé.



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